Cet été je me suis adonnée avec plaisir à plusieurs reprises à cet art japonais du Kitsugi.
Cet art ancestral japonais consiste à réparer des céramiques cassées en les embellissant. Plutôt que de vouloir cacher les cassures, fissures ou autres ébréchures on met en valeur ces imperfections via une laque associée à de la poudre d’or.
J’ai pratiqué cet art de 3 façons cet été :
📓d’abord en lisant le dernier tome de la quintalogie Une clochette sans battant d’Aki Shimazaki : une peinture fine et subtile de la reconstruction d’une famille suite à un décès
🧳ensuite en rénovant de vieux meubles (tabourets, malles …) afin de leur donner une nouvelle jeunesse et de les voir sous un nouveau jour
🧘♀️enfin en prenant un temps de recul sur moi, sur ce que je fais pour me reconnecter à mon moi profond, pour m’offrir la possibilité d’assumer mes fêlures et blessures en m’assurant de ne pas blesser ceux que j’accompagne
Ma conviction : assumer son imperfection apporte un vrai soulagement en ces temps d’image lisse et contrôlée sur les réseaux sociaux
Et vous ?
Comment abordez vous l’imperfection ?