En 1951, Jung a développé le concept du « guérisseur blessé » en s’appuyant sur le mythe du centaure Chiron : immortel, sage, guérisseur… mais blessé à jamais.
Cette blessure, paradoxalement, le rend plus humain, davantage capable de comprendre et d’accompagner les autres. Non pas malgré, mais grâce à ce qu’il traverse.
Au travers de mes accompagnements (coaching comme supervision), cette figure m’interpelle profondĂ©ment.
âś… Car le coach ou le superviseur n’est pas un expert « au-dessus ».
âś… J’accompagne aussi au travers de mes propres vulnĂ©rabilitĂ©s reconnues et travaillĂ©es, afin de proposer une qualitĂ© de prĂ©sence singulière et unique.
✅ Quand la blessure devient conscience, elle cesse d’agir dans l’ombre et devient ressource relationnelle.
Mais cela exige un travail essentiel et régulier pour :
👉 Se connaĂ®tre, tant sur les zones de lumière que les zones d’ombre.
👉 Repérer ce qui résonne trop fort en moi parmi les histoires de mes clients.
👉 Oser la supervision pour prendre du recul et questionner ce qui s’active.
🎯 Car accompagner, c’est d’une certaine façon vouloir « sauver », « rĂ©parer », « compenser »… Et Ă travers cet accompagnement c’est parfois ma propre histoire qui parle.
Et vous, quelles blessures ont affiné votre capacité d’écoute ?
Quels apprentissages en avez-vous fait, pour vous-mĂŞme et pour ceux que vous accompagnez ?